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TRAVAUX DES MOIS — 397
' couche. Déployer sur ces lattes quelques toiles ou, mieux,
des paillassons sulfatés qui, chaque nuit, s’opposeront au
refroidissement et qui, le jour, lorsque le besoin s’en fera
sentir, pourront préserver les plantes de la gelée ou de la
neige.
Au jardin fruitier. — Ne plus tarder à effectuer les der­
nières plantations; en cette saison, le pralinage constitue
une précaution indispensable à la bonne reprise, de même
que l’arrosage copieux qui, affermissant la terre autour des
racines, assurera leur contact intime avec le sol. Terminer
la taille sans délai : les arbres à pépins vigoureux se trouve­
ront fatigués par les suppressions tardives et se mettront
plus tôt à fruit. Ne pas trop attendre pour s’occuper des
pêchers; s’il est vrai que la taille pratiquée en pleine floraison
ou peu avant ralentit la sève, rendant ainsi les arbres moins
sensibles aux gelées printanières, elle n’en fatigue pas moins
une essence fruitière rebelle aux suppressions énergiques ou
faites à contretemps; il en résulte souvent des exsudations
gommeuses nuisibles aux branches, qui meurent ensuite.
Tailler au plus tôt la treille, si cette opération n’a pas été
exécutée à la fin de février, de même que les quelques ceri­
siers et pruniers formés que l’on peut posséder.
Palisser les branches et les rameaux de prolongement des
palmettes. Utiliser des arcs-boutants et dés tirants d’osier
pour rectifier la mauvaise direction de certaines branches
des fuseaux et des pyramides.
Le début de mars est l’époque limite des traitements
d’hiver, en raison du départ de la végétation; utiliser des
bouillies bien neutres. Le traitement n’a pas d’inconvénient
sur les pommiers tardifs ou demi-tardifs.