Page 396 - Le parfait Jardinier_Web

392 — LE PARFAIT JARDINIER
quelques instants après l’arrosage si le soleil luit convena­
blement. Éclaircir les carottes pour qu’elles grossissent.
Dès que le céleri semé sur couche en janvier aura deux
feuilles, on devra, en se servant du doigt comme d’un plan­
toir, repiquer les jeunes plants sur une seconde couche bien
garnie de terreau.
S’apprêter à monter une seconde couche dans la première
quinzaine de mars; réunir dans cette intention tout le fumier
utile et recouvrir de paillassons ou de planches le terreau
que l’on se proposera d’employer. Faute de prendre cette
précaution, on serait peut-être arrêté si, le moment venu,
la neige ou la pluie rendait ce terreau trop humide.
Au jardin fruitier. — Poursuivre le bêchage des plates-
bandes fruitières et l’enfouissage des engrais; si, par suite
de sa nature : prairie ou cour, l’emplacement où croissent
les arbres ne peut être ameubli, ne négliger cependant pas
de fumer en pratiquant dans la zone occupée par les racines
des trous de 40 centimètres de profondeur dans lesquels
on placera 150 grammes d’un mélange d’engrais minéraux
ainsi constitué : sulfate d’ammoniaque, 50 grammes; sul­
fate de potasse, 30 grammes; superphosphate, 70 grammes.
Le sulfate d’ammoniaque sera supprimé aux arbres vigou­
reux.
Avancer les travaux de taille pour éviter de faire des sup­
pressions tardives alors que la sève est déjà en mouvement;
le pêcher lui-même doit être taillé dès que les boutons se
différencient nettement des yeux à bois. Quant à la vigne,
on la taille fin février pour éviter les pleurs sur les rameaux
coupés tardivement du cep. Il ne faut cependant pas trop
se hâter, car la tailie précoce fait profiter les yeux et, à