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TRAVAUX DES MOIS — 395
qu’on destinera à la production des oignons moyens, dits
« oignons de cuisine », ou à celle des oignons « grelots » qu’on
utilisera dans des conserves de cornichons ou au titre de
semences pour le printemps suivant. Semer aussi une planche
d’épinard lent à monter, avec l’espoir de récolter, à deux
reprises tout au moins, les feuilles qui, sans être très déve­
loppées en mai, procureront un aliment vert toujours appré­
cié à cette époque. Noter qu’on doublera la cueillette en
obtenant des feuilles plus épaisses et plus nombreuses si,
au moment du semis, on incorpore au sol 2 kg. 500 de
nitrate de soude.
C’est de préférence dans une côtière ou dans une planche
bien enrichie de terreau qu’on sèmera encore quelques radis
demi-longs roses à bout blanc parmi des choux milan hâtif de
Paris ou des laitues de mai, laitues cordon rouge..., dont paral­
lèlement on cherchera à obtenir des plants.
Sur couche. — La première quinzaine de mars se prête
admirablement à la confection d’une seconde couche. Sui­
vant la quantité dont on dispose et aussi de plus ou moins
de châssis, on fera une couche courte ou allongée. Si elle
ne comporte qu’un seul châssis, l’utiliser exclusivement à
l’obtention de plants dont on aura progressivement besoin
d’avril à fin mai (céleri-rave, laitue blonde d’été, laitue
romaine verte maraîchère, chicorée frisée fine de Meaux,
melon prescott, tomate, chou milan hâtif). Si, au contraire,
on dispose de six châssis, on pourra dans le premier châssis
semer exclusivement : carotte bellot et radis demi-long
rose à bout blanc, tandis que dans les trois suivants on super­
posera les quatre cultures classiques mentionnées pour l’éta­
blissement de la couche de janvier (carottes et radis semés),