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38 — LE PARFAIT JARDINIER

râteau, en se guidant sur un cordeau tendu d’une extrémité
de la planche à l’autre. On recouvre ensuite la graine en
laissant retomber un peu de terre dans le sillon creusé.
Le semis en poquets s’opère en déposant quelques graines
dans une série de petits trous espacés les uns des autres.
C’est un mode de semis utilisé pour le haricot, le potiron,
le cornichon, le cardon.
Il est bon de répandre du terreau à la surface des planches
ensemencées pour échauffer le sol, maintenir l’humidité
au contact des graines et empêcher la surface de se fendiller.
Il faut tasser légèrement le sol après le semis pour que
les graines adhèrent au sol; on y parvient à l’aide du rouleau,
de la batte, ou en piétinant en sabots.
Repiquage. — Cette opération consiste à enlever du plant
trop serré et à le transplanter dans un autre milieu. Plus les
plants sont jeunes, mieux ils reprennent. Il importe que le
sol soit assez humide pour arracher les plants, et il est par­
fois nécessaire d’arroser la veille ou quelques heures avant
d’opérer. En provoquant la multiplication des jeunes racines,
les repiquages déterminent une meilleure nutrition de la
plante; ils en retardent la montée à graines au bénéfice des
parties utilisables. Les choux et les salades non repiqués
pomment difficilement. Quelquefois pour donner plus de
force et moins de longueur aux plants, on les repique d’abord
dans une pépinière <T attente, avant de les mettre à leur place
définitive dans le carré. Ce procédé est peu utilisé dans les
potagers ordinaires.
Plantation. — Les plants issus de semis ou de pépi­
nières sont plantés dans les planches où des rayons sont