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CULTURE POTAGÈRE — 31

ou, encore, seront plantées le long des murs, s’il existe des
lacunes dans les espaliers. Entre ceux-ci, au pied du mur,
on pourra planter quelques salades, qui seront bonnes à
‘être consommées avant celles de la côtière.
Les côtières exposées au Nord peuvent être occupées,
pendant l’été, par des plantes qui réclament de la fraîcheur :
cerfeuil, cresson alénois, radis, etc.
Traçons donc de belles et larges côtières permettant de
profiter avantageusement de la chaleur solaire, qui ne coûte
rien, et d’abris déjà existants, mais trop souvent inutilisés.
Ados. — A défaut de mur, on peut quand même incliner
une planche face au soleil pour obtenir plus de précocité
que sur une planche horizontale; cette côtière particulière
se nomme ados (Jig. 10). On peut, si la nature du sol le
permet, lui don- g
ner une pente de
25 à 30 centimè­
tres par mètre,
et le maintenir Fig. 10. — Ados.
à l’aide d’une ou
plusieurs planches, même très minces, consolidées par
quelques piquets.
Ces ados sont utiles dans les petits jardins où l’on ne peut
faire de couches; les professionnels y élèvent, sous cloches, à
l’automne, leurs plants de salades d’hiver.
Couches. — Les cultures sur couches sont rarement
pratiquées au jardin de la ferme ; tout simplement parce
que la ménagère se représente cette culture hérissée de dif­
ficultés, exigeant des connaissances étendues. En réalité,