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CULTURE POTAGÈRE — 19

        on aura donc six ou sept couches. On arrosera jusqu’à satu­
        ration. Sur la couche humide on répandra un sixième du
        produit nécessaire à l’ensemble. On reprendra par couches
        successives et on terminera par une dernière couche de
        paille maintenue humide. Au bout de peu de temps, la fer­
        mentation se produit; on veillera au maintien de l’humi­
        dité, comme pour le fumier ordinaire. La matière se pré­
        sente avec le même aspect que le fumier, mais le prix de
        revient en est sensiblement plus élevé.

                           Gadoues.
          Gadoues ou ordures ménagères. — Près des grandes
        villes on peut se procurer des gadoues dont la valeur ne
        s’éloigne pas beaucoup de celle du fumier, sauf leur pau­
        vreté en acide phosphorique. Leur composition est d’ail­
        leurs très variable. On les emploie à raison de 1 000 kilo­
        grammes à l’are. T
          Composts. — Les déchets divers du jardin, de la cui­
        sine, etc., doivent être disposés en tas ou composts par couches
        alternant avec de la terre et de la chaux et arrosés avec les
        eaux de lessive ou du purin. Remués une ou deux fois par
       an, ces composts constituent un bon fertilisant. Ordinaire­
       ment on emploie un dixième de chaux du poids total du
        compost.

                      Engrais chimiques.
         L’horticulteur trouve dans le commerce une grande
       variété d’engrais pouvant lui permettre de suppléer dans
       une certaine mesure à la pénurie de fumier. Les uns sont des
       engrais organiques, c’est-à-dire d’origine végétale ou ani­
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