Page 192 - RI3_Francs_tireurs
P. 192
espagnols s'arrête au pont de Brogny, sur la route de Genève.
N'apercevant aucun adversaire, elle s'engage dans la ville,
occupe tous les quartiers ouest et parvient à la caserne Gal-
bert. Déjà la compagnie locale 93-27 avait pris possession
de l'Ecole St-François et du château où elle avait libéré les
prisonniers. Ainsi, nos F.T.P. occupaient à 8 h. 55 une bonne
partie de la ville lorsque 2 officiers boches se rendent au
P.C. F.F.I. de Chavoire. Ils acceptent rapidement nos con-
ditions:
1 ° Lies îlots de la résistance de la Gestapo qui résiste-
ront, seront anéantis par les troupes F.F.I.;
2° L'es troupes allemandes seront désarmées. Les armes
devront être remises en bon état;
3° Tous les soldats allemands se rendront à la caserne-
Galbert...;
4° La Wehrmacht et l'unité de police qui relève d'elle
seront traitées selon les conditions de la Convention de Ge-
nève.
Pour éviter d'éventuelles représailles, par bombardement
d'Annecy, il est également décidé que les troupes boches
resteront quelque temps cantonnées dans la ville.
A 10 h., la reddition est signée à l'hôtel Splendid par
« l'Oberst-U nd-Kommandant-des-Verbindusstabs 988 », co-
lonel F. Meyer. - A.S. et F.T.P. occupent le chef-lieu du
département. La 93-28 garde la Banque de France et le
quartier des Balmettes.
Au total, ce sont 1.200 Allemands, 115 miliciens et l'ar-
mement de 3 bataillons qui sont tombés sans coup férir aux
mains de 400 F.F.I. mal armés.
LES F.T.P. A VALLEIRY, VIRY ET DANS LE JURA
A l'ouest et au nord de notre département, le Rhône
établit une frontière naturelle entre l'Ain et la Haute-Savoie.
Sur la roµte nationale 20lii St-Julien-Bellegarde, se trouvent
•
155