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mettre  le  feu  à  la  ~aile  à  manger.  Hourrah,  l'incendie  se
           développe.  A  11  h.,  un  premier  groupe  d' Allemands  se  rend
           en  levant  les  bras.  Un  deuxième  fait  son  apparition  au  pre-
            mier  étage.  Plusieurs  Allema.nds  tués  à  l'intérieur  sont  cal-
           cinés.  Au  total,  23  boches  ont  été  tués  ou  faits  prisonniers.
            Mais  la  bataille  a  été  dure.  Nous  avons  des  pertes  et  nos
           hommes  sont très  fatigués.  »
               Pendant  que  se  déroulait  l'attaque  de  Valleiry,  une  opé-
            ration  semblable  était  entreprise  contre  Viry.  A  6  h.  30,  nos
            hommes  sont  en  place.  La  sentinelle  tire  sur  eux,  ce  qui  nous
           oblige  à  précipiter  l'action.  Dès  les  premières  rafales,  la  dé-
           fense  allemande  s'avère  très  forte:  l  mitrailleuse,  t  F.M.  au
            moins,  plus  les  armes  individuelles.  La  mitrailleuse  par  un
            tir  très  précis,  nous  oblige  à  nous  terrer.  Le  combat  continue
            jusqu'au  milieu  de  l'après-midi:  des  tirs  de  bazookas  succè-
            dent  aux  attaques  à  la  grenade.  L'ennemi  réussit  toutefois  à
            nous  tenir  en  échec.
               A  18  h.,  cinq  prisonniers  de  la  garnison  de  St-Julien  qui
            vient  de  se  rendre  à  nos  camarades  de  I' A.S.,  sont  amenés
            devant  le  château  de  Viry  et  donnent  aux  Allemands  l'ordre
            de  se  rendre.  Délai:  l 5  minutes.  4  minutes  après,  l'officier
            commandant  la  garnison  accepte  la  capitulation.  Nous  fai-
            sons  22  prisonniers  et  nous  récupérons  300  grenades,  15
            mausers,  une  mitrailleuse,  etc ...

               17  août:  Les  1 ••  et  2•  bataillons  du  3•  sous-secteur  sont
            en  place  (93-17,  93-22,  93-10,  un  groupe  du  93-15,  etc ... ).
            L' A.S.  dispose  de  sa  2•  compagnie,  de  3  groupes  francs,
            plus  une  section.  La  mission  est  d'éviter  toute  infiltration  au
            Pont-Carnot.  Les  troupes  sont  disposées  sur  la  route  de  la
            Semine  et  sur  la  route  de  Bellegarde.  Une  compagnie  est
            placée  en  profondeur.
               A  10  h.  du  matin,  un  camion  réussit  à passer  le  pont.  Les
            nazis  descendent  et  assurent  alors  la  protection  d'autres
            passages.  Environ  t 50  Allemands  réussissent  à  prendre  pied
            en  Haute-Savoie  sans  grosses  pertes,  sous  la  protection  très
            efficace  du  Fort.  Après  2  heures  de  combat,  les  éléments

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