Page 474 - Merveilles Industrie Tome 4
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468 MERVEILLES DE L’INDUSTRIE.
Fig. 255. — Appai-eil distillatoire d’Augustin Ménard.
village de Saint-Briès (Hérault), nommé en tournant un robinet, s’en servir pour
Causy, la société Adam et Bérard lui intenta remplir la chaudière de vin. Sur le tube
un procès et le fit condamnera 30,000 francs abducteur des vapeurs étaient quatre robi
de dommages-intérêts. nets, qui répondaient au milieu de cha
que cylindre, et de ce même tube partait
Pierre Alègre, distillateur à Saint-Gilles un tuyau muni d’un robinet qui conduisait
(Gard) , combina également les appareils les vapeurs dans la première case de chaque
Adam et Bérard. Le chapiteau de sa chau cylindre, tandis qu’un autre tuyau abduc
dière se terminait par un tube recourbé qui teur, également à robinet, reportait les
plongeait dans un vase de Glauber, entière vapeurs au collecteur commun, d’où elles
ment fermé. Un tube commun partant de étaient dirigées, soit dans le cylindre sui
ce vase, se dirigeait vers le réfrigérant. vant, soit dans celui qu’il convenait d’em-
Ce tube communiquait avec cinq petits
cylindres plongés dans une bâche pleine La figure 256 représente l’appareil de
d’eau froide. Cette bâche était partagée en Pierre Alègre.
trois cases composées à l’intérieur comme A la suite d’une chaudière, dont la forme
celles de l’appareil d’Augustin Ménard. est semblable à celles d’Adam et de Ménard,
Un tube de retour était disposé au bas de est un vase B, hermétiquement fermé, dans
chaque case, et les liquides, grâce à un col lequel plonge d’un côté, et jusqu’au fond ,
lecteur commun, étaient ramenés à la chau sans cependant l’atteindre, le bec C du cha
dière. piteau de la chaudière, qui est soudé au
Ce tube collecteur commun partait du couvercle de ce vase. De l’autre côté est.pa
chauffe-vin, de sorte que l’on pouvait, reillement soudé au même couvercle, un