Page 435 - Merveilles Industrie Tome 4
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L’ALCOOL ET LA DISTILLATION.                              429









































                           Fig. 242. — Alambic pour la distillation des vins adopté par Cliaptal en 1780.
            A, cucurbite, ou chaudière.                E, robinet pour l’introduction du vin à distiller.
            DF, col de la chaudière.                   I, robinet faisant connaître la hauteur occupée par le liquide
            M, bac plein d’eau froide, contenant le serpentin S.  dans la chaudière.
            11. arrivée du courant continu d’eau froide.  B, robinet pour faire écouler la vinasse après l'opéra­
            PV, trop-plein pour l’écoulement de l’eau échauffée par la   tion.
               condensation des vapeurs à l’intérieur du serpentin.  G, G, carneaux pour la circulation de la fumée et des gaz,,
            T,  tuyau d’écoulement du produit condensé.   venant du foyer.
            U,  bassiot.


            neati rempli d’eau froide que Barchusen  forme un second tube, qui descend paral­
            appelait réfrigérant (refrigeratorium), qui  lèlement jusqu’à la base du premier; son
            ressemble beaucoup à celui de Glauber,  bout inférieur s’adapte au serpentin. Cet ap­
             et, par conséquent, au serpentin de nos  pareil, que Boërhaave qualifie de « très-
            jours.                                     belle invention », produisait, avec peu de
               Boërhaave, dans ses Eléments de chimie,   feu, de travail et de dépense, une abondante
             publiés en 1733, décrit, en parlant de l’al­  quantité d’alcool pur : Inventum pulchem-
             cool, un vase, destiné à opérer la condensa­  mum, quo, levi igné, labore et sumptu, conftci
             tion des vapeurs du vin. C’est un tuyau   queat copia abandons alcoholis simplicis.
             conique très-élevé, que l’on place sur la   La figure 241 représente l’appareil de
             chaudière. Ce tuyau a six pouces de diamè­  Boërhaave.
             tre à sa base, et un pouce à sa partie supé­  B est un cône creux en étain, haut de
             rieure. A cette extrémité, il se replie, et  quatre pieds, dont la base s'ajuste exac­
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