Page 109 - Merveilles Industrie Tome 4
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LES FÉCULES ET LES PATES ALIMENTAIRES.                            103

                                                  sont plus larges que celles des moules à ver­
                                                  micelle. Leur orifice supérieur est évasé en
                                                  entonnoir. Dans le sens de leur axe plonge
                                                  un mandrin en fil de laiton qui se recourbe
                                                  au niveau de l’orifice, chevauche sur la
                                                  cloison voisine et redescend dans une autre
                                                  filière contiguë. Les filières des moules à
                                                  nouilles sont prismatiques et étroites.
                                                    La cloche est entourée à sa base, dans le
                                                  quart de sa longueur environ, par une se­
                                                  conde enveloppe désignée sous le nom de
                                                  coquille.
                                                    On place au fond du cylindre, sur la
                                                  filière, des fragments, de 35 kilogrammes
                                                  environ, de la pâte toute chaude qui sort du
                                                  laminoir, ou de la harpie, après l’avoir re­
                                                  pliée sur elle-même en rouleau, et l’on fait
                                                  descendre sur cette pâte le piston plein, en
                                                  fonte, E, de la presse.
                                                    Ce piston est terminé, à sa partie supé­
                                                  rieure, par une forte vis en fer, D, que com­
                                                  mande un écrou en bronze, boulonné dans
                                                  le chapeau de la presse.
                                                    La vis est mise en mouvement par une
                                                  roue à engrenage, C, qu’elle porte vers son
                                                  extrémité inférieure. Cet engrenage obéit
                                                  lui-même à un pignon B, cannelé verticale­
                                                  ment et de forme très-allongée , que fait
                                                  mouvoir une série d’engrenages.
                                                    Le mouvement de la vis, D, est dirigé par
                                                  un collier en fonte qui est placé à sa base,
                                                  au-dessous de l’engrenage, et glisse le long
                                                  des colonnes.
         Fig 69. — Presse verticale pour mouler les pâtes ali­
                        mentaires.                  Telle est la presse verticale à mouler les
                                                  vermicelles et les macaronis, qui présente
         A, volant, avec manivelle, pour donner le mouvement.
         B, engrenage vertical faisant mouvoir la grande roue C,  des combinaisons mécaniques ingénieuses
            fixée à la partie inférieure de la vis D.  et nouvelles. Lorsque la vis est mise en
         D,  vis faisant monter ou descendre le piston.
        E,  tige du piston qui presse la pâte renfermée dans la  mouvement de haut en bas, le piston des­
           cloche P.                              cendant lentement dans la cloche, vient
        G, moule au travers duquel passe la pâte pressée par le piston.
        Il, conduit amenant la vapeur dans la couronne I, qui en­  presser la pâte, et la faire sortir par les
           toure la cloche.                       filières, avec la forme imposée par le moule
        J, tuyau de retour de l’eau produite par la condensation
           de la vapeur.                          que l’on a disposé au fond de la cloche.
         K, poulies fixe et folle destinées à faire marcher la presse,  A la sortie des filières, on évente les pâtes,
           au moyen d'un moteur autre que les bras.
                                                  pour empêcher les fils de se coller les uns
         macaroni. Les filières des moules à macaroni
                                                  aux autres. Cette opération est confiée à un
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