Page 63 - Le jardin potager biologique

LA PRATIQUE 61

si possible biologique), une partie sera épandue sur le sol en
couverture à l’automne et le reste sera incorporé au compost.
S’il s’agit d’un fumier de qualité médiocre, on le compostera
en totalité.
Le compost disponible sera répandu en couverture sur les
plantes débarrassées de leur culture ou sur des engrais verts.
Toutes les planches inoccupées seront recouvertes de leur
manteau organique protecteur (voir chapitre 6). Si vous dis­
posez de quantités limitées de fumier de cheval, gardez-le
pour vos couches chaudes (voir p. 109).
• Apports en cours d’année.
En cours d’année, on fera les apports suivants :
— apports de compost bien décomposé, au fur et à mesure
de sa fabrication, entre deux cultures, entre les jeune plantes
(en couverture), ou pour recouvrir les semis ;
— couverture du sol (mulching) avec les matériaux dispo­
nibles (voir chapitre 6) ;
— éventuellement, entre deux cultures, apport de 10 kg à
l’are du fertilisant biologique complet utilisé à l’automne. Cet
apport est justifié surtout si l’on dispose de peu de compost
et pour les cultures les plus exigeantes ;
— arrosages avec du purin d’ortie, surtout pour les cultures
exigeantes (poireau, chou-fleur, artichaut, etc.).