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CULTURE FRUITIÈRE — 245
L’œil terminal donne un prolongement et les deux qui l’avoi­
sinent fournissent deux sarments fertiles qui provisoirement
fructifieront. A la taille suivante, les deux coursons latéraux
sont supprimés, tandis que
le prolongement est coupé
50 centimètres plus haut
que précédemment. On con­
tinue ainsi jusqu’aumoment
où le cordon atteint la moitié
de la hauteur du mur, puis
on commence à établir la
seconde série des branches
fruitières en opérant comme
pour les petits cordons. Si
l’on voulait allonger trop
vite la tige nue des grands ;, elle resterait mince et
ne prendrait pas tout le développement nécessaire. Le fait
de conserver chaque année deux pousses latérales suffit à
favoriser le développement de la tige.
Cordon horizontal. — Il est utilisé pour border une allée
de jardin ou pour tapisser le dessus des fenêtres du rez-de-
chaussée d’une maison. Un sarment est élevé verticalement,
puis coudé horizontalement, à la hauteur désirée, sur un fil
de fer tendu. On peut superposer deux cordons et même
plusieurs pour garnir un mur peu élevé.
Le jeune plant est rabattu sur deux yeux un an après sa
plantation et, lorsque le sarment issu de cette opération est
jugé assez vigoureux, on le coude horizontalement de façon
que les yeux soient placés au-dessus et au-dessous (fig. 143).
La partie horizontale est taillée à om,5O sur un œil placé en