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244 — LE PARFAIT JARDINIER
des cordons verticaux appelés aussi palmettes et qui sont
disposés de deux manières, suivant la hauteur des murs.
Cordons verticaux simples. — Pour garnir les murs ne
dépassant pas 2m,5o, les ceps sont conduits verticalement et
plantés à une distance de om,8o à i mètre, suivant la vigueur.
Ces cordons portent à droite et à gauche sur toute leur
longueur, et distantes de om,25, des branches fruitières.
Voici les phases successives par lesquelles passent les cor
dons pendant leur formation :
Après un an de plantation, le plant greffé ou la marcotte
qui présente un ou deux sarments est rabattue sur trois
yeux combinés dont l’inférieur est à 25 centimètres du sol
(fig. 141). Le bourgeon supérieur donnera le prolongement
et, des inférieurs, naîtront les deux rameaux latéraux. L’an
née suivante on choisira à nouveau trois yeux combinés
pouvant prolonger le cordon, tout en formant deux cour-
sonnes nouvelles. Les yeux intermédiaires seront ébour-
geonnés. Chaque année, on agira de même jusqu’au sommet
du mur. Deux coursonnes superposées devront être espacées
de ora,25 dans la partie inférieure et de ora,3o dans la partie
supérieure du mur.
Cordons alternes. — Avec un mur très élevé, un cordon
vertical se dégarnirait peu à peu vers sa base. Pour obvier
à cet inconvénient, il convient de resserrer les pieds à om,4O
ou o,n,45, en réservant les numéros pairs pour garnir la
moitié inférieure du mur et les numéros impairs pour garnir
la moitié supérieure (fig. 142). Les petits cordons sont éta
blis comme nous venons de l’indiquer. Les grands s’éta
blissent ainsi : le jeune plant, après un an de plantation,
est rabattu sur un œil s’il est faible ou à om,3O s’il est fort.