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CULTURE POTAGÈRE — 137
et les pois de saison au-dessus de la septième ou huitième.
E11 écimant, il n’est pas besoin de ramer les pois demi-nains.
Ne pas pincer les variétés dont la hauteur dépasse im,20,
ni celles qui produisent beaucoup à l’extrémité des tiges
(clamart, knight).
On peut pratiquer la culture hâtée du pois, en février,
sous châssis à froid, sur une côtière ou une planche abritée.
Maladies et ennemis. — L’oïdium ou blanc (Erysiphe
communis) recouvre feuilles et tiges d’une efflorescence
blanchâtre; soufrer préventivement.
L’anthracnose, le mildiou, la rouille attaquent rarement
le pois.
Un petit charançon, la bruche, pond sur les gousses, et
les larves vivent dans les grains
qu’elles vident (jig. 45). La destruc­
tion des bruches dans les pois est
facile à obtenir en soumettant ces
derniers aux vapeurs d’un mélange
d’acétate d’éthyle (4 volumes) et de Fig. 45. — Grain attaqué
et bruche du pois.
tétrachlorure de carbone (6 vo-
lûmes). Ce produit est ininflammable, inexplosible, ne pré­
sente aucun danger pour l’opérateur et n’altère pas la faculté
germinative.

Récolte. — Cueillir tous les trois jours pendant trois à
quatre semaines; en grande culture la récolte se fait en
deux fois. Une femme peut cueillir 75 kilogrammes de
gousses par journée de 10 heures. On peut récolter par are :
80 à 100 litres de pois en cosses, soit 10 à 15 litres de pois
verts écossés, ou 20 à 25 litres de pois secs.