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cendie, des précautions qui sont absolument inutiles
avec le tétrachlorure. En effet, ce dernier corps est
incombustible. Il produit le même effet sur les fausses-
teignes, un peu moins vite, parce qu’il s’évapore moins
facilement, et on peut opérer dans une pièce où il y a
du feu. Toutefois, ses vapeurs sont toxiques, comme
celles du sulfure de carbone ; on n’a rien à en redouter
si on se contente de faire sa besogne, mais il serait
dangereux de s’amuser à le respirer, ou de laisser la
bouteille débouchée dans une chambre à coucher.
On emploie le tétrachlorure de carbone en le versant
dans une soucoupe, ou dans un flacon à très large
goulot, qu’on dépose à la partie supérieure du magasin
à rayons, en fermant hermétiquement celui-ci. Les
vapeurs, plus lourdes que l’air, se répandent dans le
meuble en détruisant absolument tous les insectes et
leurs œufs. Il est inutile d’ajouter que l'armoire à
rayons doit être très bien close. Si elle avait quelques
fentes on les boucherait en y collant des bandes de
papier. On met une cuillerée à bouche de liquide pour
dix rayons et seulement 100 grammes pour une ar
moire contenant 150 rayons.
Précautions contre le pillage. — L’abeille est essen
tiellement avide de matières sucrées et a le sens de
l’odorat très développé. Elle préfère par dessus tout
le nectar des plantes, mais lorsqu’il n’y a pas de miellée
son activité la porte à fureter partout en quête de
butin, et si elle peut s’emparer des provisions de ses
voisines elle ne s’en fait pas faute.
Lorsque les fleurs ne donnent pas, il y a constain-
ment autour de chaque ruche quelques rôdeuses cher
chant à s’introduire, et si une d’elles réussit à tromper
la vigilance des gardiennes et à emporter un charge
ment de miel, elle reviendra avec des camarades qui
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