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              rayons, recouvrir les cadavres des animaux qui s’intro­
              duisent chez elles, etc. Mélangée à de la cire, elle
              leur sert à construire à l’entrée de la ruche des tra­
              vaux défensifs contre leurs ennemis du dehors (fig.
              8). Elles transportent cette résine, comme le pollen,
              sur leurs pattes de derrière.
                La propolis est utilisée comme enduit, vernis et
              mastic à greffer ; on l’employait autrefois dans la
              médecine populaire x.

                Le pollen, ou poussière fécondante des fleurs, sert
              principalement à confectionner la nourriture destinée
              au couvain ; on n’est pas encore fixé sur le rôle
              du pollen dans l’alimentation des abeilles adultes,
              mais il paraît leur être nécessaire comme reconsti­
              tuant des tissus, lors de la production de la cire. Les
              abeilles transportent le pollen sur leurs pattes de
              derrière et l’emmagasinent dans les petites cellules
              principalement dans les rayons avoisinant le nid à
              couvain.
                Le miel est une matière sucrée provenant des
              nectars récoltés par les abeilles sur les plantes, nectars
              dont elles éliminent l’excédent d’eau et qui subissent
              dans leur premier estomac ou jabot une légère action
              chimique. Elles emmagasinent ce miel dans les rayons

                 1. En Russie, la vaisselle de bois, bien connue comme résistant
              à l’eau chaude, est enduite d’un vernis composé d’huile de lin, de
              propolis et de cire.
                 La propolis est purifiée dans de l’eau chaude additionnée d’acide
              sulfurique. Ensuite elle est versée dans de l’huile de lin chaude dans
              les proportions suivantes de poids : propolis 2, cire 1, huile 4. L’huile
              doit avoir préalablement subi pendapt 17 à 20 jours la chaleur d’un
              fourneau sans passer par l’état d’ébullition.
                 La vaisselle de bois est plongée dans le mélange chaud et doit
              y rester 10 à 17 minutes, après quoi on la retire, on la laisse refroidir
              et on la frotte et polit avec un chiffon de laine. (Recette fournie
              par M. A. de Zoubareff.)
                 Voir pour les autres emplois, Revue 1886, p. 292 et 1885, p. 43
              et 194.






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