Page 46 - Le jardin potager biologique

44 LE JARDIN POTAGER BIOLOGIQUE

• Les mauvaises herbes.
Pas plus que les résidus de récolte, les mauvaises herbes ne
doivent être brûlées. La manière de les utiliser est décrite au
chapitre 10.
• L’herbe coupée.
L’herbe des surfaces en gazon ou des vergers peut être laissée
sur place en vue d’enrichir le sol. Mais on peut également
la ramasser et l’utiliser pour assurer la couverture du sol entre
les cultures (voir chapitre 6).
• Les déchets de cuisine.
Toute cuisine bien organisée doit comporter au moins deux
poubelles : une pour tout ce qui peut se décomposer (tous les
déchets d’origine végétale ou animale) et la seconde pour
le reste (papier, verre, plastique, etc.). Le contenu de la pou­
belle « organique » ira rejoindre le tas de compost.
• Les engrais organiques du commerce.
On trouve dans le commerce des engrais organiques d’ori­
gine végétale : tourteaux, marcs de fruits, algues vertes (1), etc.
Les jardiniers amateurs manquant surtout de matière orga­
nique animale, il vaut mieux en général, si l’on achète des
engrais organiques dans le commerce, acheter des engrais d’ori­
gine animale (ou des mélanges contenant surtout des matières
animales). Nous ferons une exception pour les algues vertes,
qui ont une valeur fertilisante exceptionnelle.

• Autres matières organiques végétales.
Nous citerons encore parmi les innombrables matières végé­
tales que nous fournit la nature :
— Le varech et les goémons, d’une excellente valeur ferti­
lisante, mais que l’on ne trouve à des prix abordables qu’à
proximité de la mer.
— La sciure de bois, dont la valeur fertilisante est assez

(i) Ne pas confondre les algues vertes avec les algues calcifiées du
type lithothamme, dont nous reparlerons plus loin.