Page 25 - Le jardin potager biologique
P. 25
l’implantation et l’organisation du jardin 23
• Le milieu environnant. Le jardin devra, dans la mesure
du possible :
— être protégé des vents froids (vents du nord et d’est) ;
— ne pas être entouré de trop grands arbres ;
— être à l’écart des routes à grande circulation, à cause du
risque de pollution par les gaz d'échappement (distance minima
100 m) ;
— être à l’écart des usines polluantes ;
— ne pas être entouré de terres cultivées en chimie.
Si cette dernière condition ne peut être réalisée, on protégera
le jardin à l’aide de haies.
• La nature du sol. Mieux vaut un petit jardin sur une
bonne terre qu’un grand jardin sur une terre médiocre.
On peut cependant faire du jardinage même sur une très
mauvaise terre, à la condition toutefois d’être patient et d’être
prêt à dépenser l’argent et surtout l’énergie nécessaires à son
amélioration. Deux types de sol sont cependant à éviter, dans
la mesure du possible :
— les sols trop peu profonds (couche de terre arable mince
sur sous-sol rocheux) ;
— les bas-fonds difficiles ou impossibles à drainer.
Quel que soit le sol, il sera bon d’en faire faire une analyse
chimique et biologique complète, surtout s’il s’avère que les
légumes poussent mal ou sont envahis de parasites.
Les meilleurs sols sont ceux qui ont une teneur en argile
moyenne et une bonne teneur en humus, et qui sont profonds
et bien drainés.
• Les possibilités d’arrosage. Il y a évidemment intérêt à
disposer d’un point d’eau à proximité du jardin ; c’est indis
pensable en climat méditerranéen. On peut cependant jardiner
— et obtenir de bons résultats — avec très peu d’eau, juste
de quoi arroser les plants au repiquage et certains semis délicats.
2. L’Organisation du potager.
Le plan que nous donnons ici est un exemple de potager-
type d’une superficie totale de 500 m2, dont environ 400 effec-