Page 20 - Le jardin potager biologique
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18            LE JARDIN POTAGER BIOLOGIQUE

              •  L’environnement végétal.
             Cet environnement comprend tout d’abord les haies et les
           arbres dont la présence est toujours souhaitable, non pas dans
           le potager lui-même, mais en bordure. Ils jouent un rôle de
           brise-vent et servent de refuge à de nombreux prédateurs
           d’insectes.
             Mais chaque plante est également influencée par celles qui
           poussent immédiatement à côté d’elle. Il va de soi que la mono­
           culture est un non-sens écologique. Le risque de monoculture
           est exclu dans un potager familial où l’on cultive vingt ou
           trente espèces différentes sur quelques centaines de mètres car­
           rés, mais il ne faudrait pas croire que l’on peut disposer les
           légumes au hasard dans le jardin : certains voisinages sont
           bénéfiques, d’autres au contraire sont défavorables : c’est tout
           l’art de l’association des plantes que l’agriculture biologique
           redécouvre peu à peu, et dont nous reparlerons au chapitre 8.

              •  Les influences cosmiques.
             L’influence de la lune sur les végétaux est connue depuis
           des millénaires. Que l’agronomie moderne, forte de son ratio­
           nalisme scientifique, nie cette influence n’y change rien : il est
           amplement démontré — aussi bien par les observations faites
           dans toutes les civilisations que par des expériences scienti­
           fiques rigoureuses — que la lune agit sur la croissance des
           plantes et qu’il faut en tenir compte, notamment pour la date
           des semis. Nous reviendrons sur cette question au chapitre 13.

             3.  Les plantes et leurs ennemis.

             La lutte contre les parasites est devenue une branche
           majeure de l’agronomie et aussi du jardinage familial. Pour
           les jardiniers biologiques, au contraire, c’est un problème très
           secondaire, la majeure partie des problèmes de parasitisme se
           résolvant toute seule. Nous avons déjà expliqué pourquoi les
           plantes en culture biologique sont beaucoup plus résistantes
           au parasitisme que les .plantes cultivées avec des engrais chi­
           miques : c’est tout simplement parce qu’elles sont en meil­
           leure santé, et parce que la plupart des parasites s’attaquent
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