Page 26 - Apiculture Moderne
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iî PHYSIOLOGIE DE L’ABEILLE.
Les abeilles, ainsi chassées, viendront renforcer la population de
cette ruche, ou bien elles seront mises à mort. En tout cas, les
abeilles de la ruche se chargeront
de reconnaître les bourdonneuses et
de les détruire.
Les ouvrières seules travaillent :
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rayons, récoltent le miel, le pollen,
et se chargent d’élever les jeunes.
L’ouvrière absorbe le miel des
fleurs et vient le dégorger dans la
ruche lorsque son jabot est rempli.
Elle y ajoute un peu d’acide formique,
sécrété par les glandes de son aiguil
lon, pour en assurer la conservation,
et ferme chacune des cellules rem
plies, par un mince couvercle plat ou
Fig. 17. — Appareil digestif
de l’abeille.
(D’après Léon Dufour.)
gs. Glandes salivaires.
œ. Œsophage.
j. Jabot.
e. Ventricule chiliflque ou estomac.
tm. Tubes de Malpighl.
r. Rectum. Fig. 18. — Cellules à miel operculées.
gv. Glandes à venin.
a. Aiguillon. a. Cellules contenant du pollen.
opercule formé de cire. La cellule est alors dite operculée, plus
rarement cachetée; c’est le pot à miel dans toute sa perfection.
Les abeilles récoltent aussi au printemps, principalement sur
les bourgeons, les chatons et les écorces, une matière résineuse
appelée propolis, qui leur sert de ciment et d’enduit, pour cal
feutrer la ruche et consolider les rayons. Elles conservent parfois
la propolis en dehors des cellules, dans les coins de la ruche, où
elles la reprennent suivant leurs besoins.