Page 25 - Apiculture Moderne
P. 25
PHYSIOLOGIE DE L’ABEILLE; 21
C’est le battement précipité des ailes qui produit le bourdonne
ment.
L’abdomen {fig. 13) formé d’anneaux ou segments au
nombre de six; entre ces
anneaux, et à la partie
inférieure, se trouvent
quatre paires de glandes
[ftg. 14) qui sécrètent la
cire sous forme de la Fig. 14.
melles {fig. 15). Glande cirière.
\i aiguillon ou dard
(fig. 16), situé à l’extré
mité de l’abdomen, pos Fig. 13. — Abdomen,
vu en dessous.
sède deux glandes : l’une a. Lamelle de cire se dé Fig. 15.
tachant des glandes. Lamelles de cire.
b sécrète un liquide al
calin, l’autre c un liquide acide; leur mélange forme le venin.
Cet aiguillon se termine par une pointe barbelée, particularité
à laquelle il doit de rester dans la plaie quand, après avoir piqué,
l’abeille s’échappe brusquement. 11 en résulte
pour elle une lésion entraînant généralement
la mort.
Les ouvrières sont des femelles infécondes,
dont les ovaires {fig. 25) restent à l’état rudi
mentaire, et dont les pattes postérieures se
sont adaptées aux fonctions qu’elles ont à rem
plir; cependant, on en rencontre parfois dans
les ruches privées de mère, qui deviennent
pondeuses (leurs larves, dit-on, ont reçu une
nourriture plus choisie). Toutefois, elles ne
produisent que des œufs de mâles, et sont, à
cause de cela, nommées bourdonneuses. Leur
ponte se reconnaît à son irrégularité : certaines
cellules contiennent plusieurs œufs, tandis que
d’autres n’en ont pas reçu.
II est à peu près impossible de distinguer
ces ouvrières productrices de mâles. Elles
sont inutiles, et le meilleur moyen de s’en débarrasser consiste
à balayer devant une autre ruche les rayons qui les contiennent.