Page 145 - Bouvet Jacques
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note, fournie par M. Bouvet au Conseil de ville,
accuse encore une dette de 10. 272 francs.
Toute la t.aille de la partie neuve du clocher de
Saint-Maurice provient de l'ancien monastère de
Sainte-Catherine.
Un jour, que M. Bouvet avait plusieurs voituriers
occupés au transport de ces matériaux, Mgr de
Thiollaz, qui regrettait cette démolition et qui
craignait aussi que ce brave curé ne compromît
trop ses affaires, vint à passer et l'attendit. -
(( Or çà, Monsieur, lui dit-il, qu'est ce que c'est
(c donc que ces travaux et cette tour que vous
(( élevez là? - Vous le voyez, Monseigneur, et
(( j'espère bien que ça ne sera pas la tour de con-
(( fusion, quand même tout le monde m'en me-
<( nace, répondit-il. - Bah ! bah ! et si ces ruines
-<( de Sainte-Catherine vous ruinaient? - Mon-
<( seigneur ce serait contre mon intention ; car
<c je les prends pour édifier. » Le révérendissime
interlocuteur n'en voulut pas savoir plus long et
poursuivit son chemin.
En 1825, M. Bouvet avait rétabli aux Marqui-
sats une croix en pierre, à la place de celle que la
Révolution y avait abattue. En 1828, il fit encore
ériger deux autres belles croix en pierre taillée,
l'une derrière le château, l'autre vers la prairie.
<c Elles furent bénites par M. Déjacques. »
Dès l'année 1803, M. Bouvet était logé avec
tout son personnel dans l'ancienne maison de
M. Ruphy François. En 1806, on fit, auprès du
gouvernement impérial, des démarches actives
pour obtenir que le clergé paroissial de Saint-
Maurice fût installé dans le couvent des Domini-