Page 122 - Bouvet Jacques
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 ,.         ment rédigés alors,  firent foi.  On cite, entre autres,.
            une  religieuse  Clarisse,  nommée  Catherine  du
            Foux,  et  un  chirurgien  de  Pontarlier,  nommé
            Jean  Tarnier,  qui  obtinrent,  sur  le  tombeau  du
            serviteur de Dieu ou  en l'invoquant, une guérison
            que  l'opinion  publique  jugea  miraculeuse.
               Le  volumineux  recueil  des  grâces  et  faveurs
  (
            obtenues par l'intercession du vénérable Guillaume
            d'Orlié a  péri  en  1793,  comme  un  monument  de
            fanatisme  et  de  superstition.  On  sauva,  néan-
            moins,  la  ceinture  de  fer  et  le  tableau,  très  an-
            cien,  représentant  le  Bienheureux  à  genoux  aux
            pieds de la  Vierge,  portant une auréole autour de
            sa  tête  nue  et  une  face  grandement  humide  et
            mortifiée, selon que parlait un imprimé en placard,.
            placé  sur  son  tombeau,  dont M.  Durand,  ancien
            imprimeur et un  des  premiers fabriciens  en  1803,
            avait pris  copie  avant  1793.
              Le  26  janvier  1643,  Mgr  dom  Juste  Guérin
            permit  qu'on  publiât  et  mît  en  lumière,  pour  la
            plus grande gloire  de  Dieu,  des  antiennes,  répons
            et oraison,  dits du  bienheureux d'Orlié.



              Tous ces  religieux  objets et souvenirs  nous  ont
            été conservés  par la  diligence  de M.  Bouvet.  Au-
            jourd'hui encore, ils sont exposés à la pieuse véné-
            ration  des  fidèles  dans  l'église  de  Saint-Maurice
            d'Annecy,  sur l'ancien caveau funéraire  de  la fa-
           mille  d'Orlyé,  où le  Serviteur de Dieu fut inhumé
           en 1458. Les Dominicains sont en recours à  Rome,
           pour  obtenir  la  reconnaissance  de  son  culte.
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