Page 127 - Bouvet Jacques
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« poursuivre les Autrichiens du côté de la Caille
« et de Cruseilles, jusqu'au-delà d'Arve. Il y eut
« sur cette route des actions assez vives, surtout
« en bas du Châble. On a amené les blessés à An-
<< necy et successivement beaucoup de malades.
« Ledit jour, 24 février, sur les huit heures du
~ soir, éclata un incendie dans une maison, soit
« poterie, appartenant à M. Decoux et située Der-
« rière-Bœuf... Comme on a beaucoup tiraillé et
(( même lancé des obus auprès de cette maison,
(( on soupçonna que quelques bourres de fusil ou
<< éclat d'obus se sont attachés au couvert de cette
« maison, fait de chaume.
u i;:>ans la nuit du. 22 au 23 mars suivant, l'ar-
c< mée française, qui était à Carouge, s'est repliée
<< sur Annecy et sur Rumilly. La cotonne dirigée
« sur Annecy est arrivée le 23 après-midi, y a
« bivouaqué cette nuit, et le 24, avant jour, a filé
« sur Alby. Dans le courant de cette journée, il est
« arrivé une colonne autrichienne sous les ordres
(( du général Zechmeister. Le 25, au matin, les
<< Français sont venus l'attaquer et l'ont repous-
u sée au-delà de la Caille. Il y a eu des morts et
(( des blessés. Un obus a mis le feu à une maison de
<< M. Veuillant, aubergiste, située à l'entrée du
u faubourg de Bœuf...
,1 Le combat a commencé du côté de Sacconge ;
« on s'est battu tout le long de la ville et on est
1< arrivé aux Fins sur les dix heures. Il y a eu
« plusieurs prisonniers autrichiens.
1< Les Français sont revenus à Annecy le 26 et
1< s'y sont reposés.