Page 132 - Bouvet Jacques
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« accompagnés ou se sont trouvés sur la route ;
« ooe cavalcade de jeunes gens lui est allée au
<< devant jusqu'à Sacconge; le corps des pompiers
<< a attendu Sa Grandeur hors la porte du Sépul-
<< cre, et Sa Grandeur, depuis, les Fourches sur-
u tout a marché, comme triomphalement, entre
« deux haies de fidèles, prosternés pour recevoir
« sa bénédiction, et témoignant leur joie et leur
<< enthousiasme par toutes sortes d 'acclama-
« tions.
<< Le soir, illumination générale. La façade
<< des églises était magnifiquement décorée. Le
<< séminaire a fait jouer un superbe feu d'artifice,
<< auquel on répondait par des fusées dès le Pâ-
u quier. Monseigneur a eu la bonté de se montrer
« et de parcourir toutes les rues. Partout, sa pré-
« sence ranimait l'allégresse et provoquait des
u vivats et des chants de joie. »
Quoique M. Bouvet n'en parle pas, on remar-
qua, surtout devant l'église de Saint-Maurice,
un transparent exécuté par M. le vicaire Naz et
dans lequel se trouvait enchâssé ce seul mot :
Enfin l laconique expression d'un sentiment gé-
néral.
Ensuite le bon curé transcrit, et peut-être a-t-il
composé lui-même, quelques couplets analogues
à la circonstance, << où le sentiment, avoue-t-il
« ingénument: l'emporte sur la poésie ».
Mais, ce que nous ne résistons pas au plaisir
de citer en entier, c'est << le petit discours, comme
<< il l'appelle, adressé à Monseigneur, dans son
<< palais, par le curé de Saint-Maurice. »