Page 113 - Bouvet Jacques
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                  tion  de  l'arrêté qui aurait été  pris  par le  Conseil,
                  au sujet de  sa  demande.
                     Enfin,  le 21  décembre  1818,  il  renouvela sa  dé-
                   marche,  en  ces  termes  :
                     «  Monsieur  le  syndic,  j'attends  avec  impa-
                  «  tience  le  résultat  de  la  délibération  à  prendre
                  ~<  par  le  Conseil  de  cette  ville,  relativement  au
                  «  prédicateur  du  Carême.  Nous  touchons  à  cette
                  <<  heureuse  époque ;  il  est  temps  de  chercher  le
                  {<  prédicateur,  l'intervalle  est  peut-être  déjà  trop
                  «  court  pour la  préparation  dont  il  a  besoin.
                     «  La  station  du  Carême,  fournie  par  une  voix
                  {<  étrangère,  est  trop  honorable  et  avantageuse
                  «  à  notre  ville  pour qu'un  Conseil  aussi  religieux
                   «  qu'éclairé  ne  s'empresse  pas  de  concourir  au
                  {<  rétablissement  d'une  telle  institution.
                     <<  Je  vous  prie,  en  conséquence,  Monsieur  le
                   cc  syndic,  de  remettre  cet  objet  sous  les  yeux  du
                  i<  Conseil et de l'appuyer de toute votre influence,
                   cc  surtout  lorsqu'il  s'agira  de  la  formation  du
                   <c  budget  pour  1819.
                     <c  Vous  voudrez  bien  faire  porter  sur  le  même
                   c<  budget la plus grande somme possible, à compte
                   <<  des arrérages qui me restent dus.  L'état de  mes
                   cc  affaires  me force  de  vous en  faire  la  prière.
                     «  Plein  de  confiance  en  vos  bons  offices,  j'ai
                   {<  l'honneur,  etc.
                                              cc  Signé  :  BouvET.  ))
                      En  conséquence  de  cette  seconde  lettre,  le
                   Conseil  de  ville  prit,  le  3  janvier  1819,  l'arrêté
                   suivant  :  « M.  le  syndic  donne  lecture  au  Conseil
                   «  de  deux lettres  de  M.  le  ëuré  de  l'église  parois-
                   {<  siale  de  Saint-Maurice  de  cette  ville,  tendant à





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