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simples, à la portée de tous les cultivateurs. Les plus impor­
tantes sont l’enroulement et la frisolée.
L?enroulement est une maladie qui doit son nom à ce que
certaines feuilles sont enroulées en cornet ou en
gouttière, dont le creux est tourné vers le haut
(fig. 48). Cette disposition est surtout fréquente
sur les feuilles inférieures et n’existe parfois que
sur ces dernières. La feuille enroulée durcit, sa
couleur devient plombée rougeâtre. Dans les cas
graves, la plante reste presque naine; la récolte est
très diminuée.
Traitement : il n’y a pas de guérison possible;
p'guiue’ on ne Peut Que Prévenir la maladie en n’employant
atteinte comme semences que des tubercules prélevés sur
kment ^es touffes sans enroulement et non voisines de
touffes malades. C’est l’objet de la sélection.
La frisolée donne au feuillage l’aspect frisé et ramassé du
chou de Milan. Parfois les déformations de la feuille peuvent
se traduire par de simples sinuosités ou ondulations des
bords (fig. 49), ou consister en bour­
souflures. Ailleurs les feuilles sont gau­
frées, crispées. Chaque variété présente
un type particulier de frisolée. Les entre­
nœuds sont plus rapprochés, la plante
prend un aspect ramassé, rabougri.
La maladie prend quelquefois la forme
mosaïque. Sur le fond sombre de la feuille
apparaissent des taches vert clair, d’où
l’aspect mosaïqué ou marbré. Cet aspect
Fig. 49. — Feuille
peut se manifester parfois sur les feuilles atteinte de frisolée.