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        la tige, rhizomes, tubercules. La tige pourrit à sa base, les tubercules
        également, quand ils sont très atteints. Cette maladie attaque aussi
        là luzerne, la betterave, la carotte, l’asperge, etc. Ne pas employer
        comme plant des tubercules des touffes atteintes et éviter de faire
        succéder la pomme de terre à d’autres cultures atteintes, même
        après un an d’intervalle;
          La dartrose (Vermicularia varians), atteignant la base des tiges
        comme la jambe noire et la rhizoctone violette, mais ce bas de tige
        desséché ou pourri est recouvert de points noirs saillants que l’on
        retrouve jusque dans la moelle. Sur les tubercules, on observe des
        plaques liégeuses, raboteuses, également recouvertes de points noirs.
        Ne pas utiliser pour la semence les tubercules des touffes atteintes.
          Les gales, surtout la gale commune, assez répandues. Les carac­
        tères extérieurs de ces maladies sont très variables. Le plus sou­
        vent, l’altéraâon du tubercule débute par de petites taches rou­
        geâtres ou brunâtres superficielles qui tendent ensuite à s’élargir
        et à acquérir une coloration plus foncée. Ces taches sont unies,
        convexes ou concaves. Les terres sableuses favorisent les gales pro­
        fondes; les sols forts, les gales en bosse. La gale est fréquente en
        terre calcaire ou chaulée ou richement pourvue de fumier frais,
        surtout de cheval.
          Contre ces gales, employer le traitement au formol indiqué pour
        JàThizoctone;
          La galle verruqueuse (Synchytrium endobiotium), maladie à re­
        douter. Elle est caractérisée par des sortes de verrues, blanches, puis
        noires, qui se constituent sur les tubercules ou la base de la tige.
        Ce fléau, qui existe en Scandinavie, Hollande, Allemagne, Angle­
        terre, Irlande, États-Unis, n’a pas encore pénétré en France, sauf
        en Alsace. On ne connaît aucune méthode de traitement. Exiger
        des certificats sanitaires pour les semences importées de l’étranger.
        Si l’on croit avoir découvert la maladie, aviser immédiatement la
        direction des services agricoles du département.   ,
          Maladies de dégénérescence. — Ce sont des maladies incu­
        rables, dont, la nature exacte n’est pas encore bien connue,
        mais qui peuvent être évitées grâce à l’emploi de méthodes




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