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que la face extérieure reste intacte; on la. retourne
alors, mais seulement si la face intérieure ne contient
ni œufs, ni larves.
Nous avons vu, pendant la grande miellée,des feuil­
les de 12 décimètres transformées en véritables rayons
dans l’espace de vingt-quatre heures, mais d’habitude
les choses ne vont pas aussi vite que cela. Il faut \in
temps favorable, une bonne population et des feuilles
de bonne fabrication.
Au commencement de la saison et plus tard lors­
qu’il s’agit de prévenir l’essaimage, une feuille gaufrée
ne tient pas lieu d’un rayon tout bâti ; or, le débutant
n’a pas encore de ces derniers en provision, et s’il peut
s’en procurer de bien sains,c’est-à-dire provenantd’un
rucher où la loque n’a pas régné, il fera bien d’en
découper et fixer quelques-uns dans des cadres, de la
manière décrite au paragraphe Transvasements ; cela
lui permettra d’attendre que les abeilles lui aient bâti
sur cire gaufrée.

Rayons pour miel de surplus. — L’insertion des ray­
ons destinés au magasin à miel ne demandé pas autant
de précautions que celle des rayons àxouvain. A l’épo­
que où l’on garnit ces magasins, les familles sont fortes
en population et la température s’est réchauffée. On
peut donc présenter à la fois un certain nombre de
cadres à bâtir, soit dans une boîte placée au-dessus du
corps de ruche, soit à côté du nid à couvain si l’on fait
usage de ruches dites horizontales (voir Magasins à
miel, p. 86). On se contente quelquefois pour les maga­
sins, de faire bâtir dans des cadres simplement amorcés
c’est-à-dire dans lesquels on a collé sous le porte-rayon
une étroite bande de cire gaufrée ou de petits mor­
ceaux de rayons naturels. Je déconseille complètement
ce procédé pour les rayons destinés à l’extraction, par­