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AVRIL
quets montes comme des fers à gaufres. La gravure
imprime dans la cire les fonds à facettes, ainsi que
les rudiments des cellules (d’ouvrières) et, sur les re­
liefs que ces derniers présentent, les abeilles achèvent
de faire leurs constructions.
Cette invention, qui rend d’immenses services à
l’apiculture, n’a guère été appliquée au début que par
mon compatriote Peter Jacob, fondateur du premier
journal d’apiculture suisse (langue allemande), puis
par quelques apiculteurs allemands ; mais plus tard
elle a été beaucoup perfectionnée aux Etats-Unis, d’où
nous viennent actuellement la plupart des machines à
cylindres (fig. 24, 25 et 26).

La fabrication de la cire gaufrée demandant un
outillage assez coûteux et passablement de manipu­
lations, fait l’objet d’une industrie spéciale. En adres­
sant sa commande au fabricant, il faut avoir soin de
lui indiquer les dimensions intérieures des cadres à
garnir. C’est avec les cylindres qu’on obtient les plus
belles feuilles, mais il se fabrique, à l’usage des api­
culteurs qui aiment à faire tout eux-mêmes, des gau­
friers au moyen desquels on façonne des feuilles que
les abeilles acceptent aussi bien et qui sont moins
sujettes à s’allonger et à se rompre sous l’influence de
la chaleur (fig. 27).
Les feuilles sont de deux sortes. Les plus épaisses
sont pour les rayons de nid à couvain et ceux du ma­
gasin à miel destinés à être vidés au moyen de l’ex­
tracteur (voir Extraction du miel). Ces rayons doivent
avoir une grande solidité et les feuilles pèsent, selon
la fabrication, de 1000 à 1200 gr. par 100 décim.
carrés.
Pour la production du miel à livrer en rayons (boî­
tes ou sections, voir Miel en sections), on est parvenu à