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de surplus (ou les rangées de cadres des magasins) de
la moitié seulement du corps de ruche en hauteur et
même plus petites. Lorsque l’une d’elles est bien
occupée et en partie remplie de miel, on peut en
intercaler une seconde (voir Magasins à miel).

Miel en sections. — L’apiculteur trouve souvent
avantage à vendre une partie de son miel en rayons
au lieu de l’extraire en totalité. Cela dépend des habi­
tudes du marché où il l’apporte et des préférences
de sa clientèle. De plus, en présence de la concurrence
des produits étrangers et surtout des fabriques de
glucose, il n’est pas douteux que le miel présenté en
rayons, marchandise d’un transport plus difficile et
impossible à falsifier quoi qu’on en dise, offre à
l’amateur de vrai miel du pays plus de garantie
d’authenticité que lorsqu’il est extrait.
Le miel en rayons se vend en capes ou calottes, en
cadres ou en sections.
Les capes ont leurs amateurs fidèles qui n’admettent
le miel que sous cette forme. Il s’y mêle souvent pour
eux des souvenirs d’enfance ; puis il est certain qu’une
cape proprette, en paille neuve et garnie de rayons
dorés, est une chose fort appétissante et d’un trans­
port relativement facile. Aussi suis-je tout à fait
d’avis qu’on ne doit pas abandonner ce genre de
produit, bien qu’il soit d’un rapport moindre que ceux
obtenus par les nouvelles méthodes. C’est la spécialité
du cultivateur de la ruche de paille, qui n’a souvent
ni le goût, ni les moyens de devenir mobiliste. Du
reste on peut faire remplir des capes sur nos ruches
en ayant soin de fermer avec des planchettes échan-
crées (ou des feuilles de carton peint) les espaces que
les capes, ne recouvrent pas.
Le miel en cadre ordinaire est aisé à obtenir, et si