Page 118 - la_conduite_du_rucher

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les cadres sont petits on peut mieux le détailler que
s’il est en capes ; mais il est difficile à transporter, les
faces des rayons n’étant pas protégées comme dans
les sections décrites ci-après.
Celui qu’on fait emmagasiner par les abeilles dans
des boîtes assez grandes pour contenir plusieurs rayons
présente, comme les capes, l’inconvénient de ne pou­
voir être aisément détaillé et il n’en a pas l’aspect
attrayant ni ce cachet du vieux temps qui séduit
beaucoup de gens.
Pour réunir le plus d’avantages possible, c’est-à-dire
facilités de maniement, de transport, de vente au
détail et aspect attrayant, les apiculteurs progressistes
ont adopté ce qu’ils désignent sous le nom de sections.
Ce sont de petits cadres à peu près carrés, faits géné­
ralement de lames de bois plus larges que celles des
cadres à extraire ; les montants ou lames verticales
ont plus de largeur encore que les traverses, de façon
à dépasser de chaque côté de quelques millimètres
l’épaisseur du rayon contenu et à le protéger contre
les chocs (fig. 22 et 44). Les dimensions des sections
sont calculées de manière à ce que, pleines, elles se
rapprochent le plus possible du poids de 500 grammes,
y compris le bois. Elles sont placées en dehors du
nid à couvain, c’est-à-dire soit sur les côtés de la
ruche, soit au-dessus. On les emboîte par 2, 3 ou 4
dans des cadres spéciaux suspendus dans la ruche ou
dans des boîtes (fig. 46), ou bien elles sont rangées
sur des châssis à claire-voie ; mais dans ce cas elles
doivent nécessairement être placées au-dessus du nid
à couvain (fig. 47, 48, 49, 51).
Ces petites cloisons de rayons doivent être aussi
propres et coquettes que possible, aussi les apiculteurs
se sont-ils appliqués par d’ingénieuses dispositions à
les garantir de toute tache de propolis ou de pollen,