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Afin d’éviter autant que possible la propolisation,
on serre les sections les unes contre les autres au
moyen de clefs ou pièces de bois, taillées en biseau
ou munies d’un ressort, qu’on force à l’une des extré
mités entre la partition et la paroi de la boîte ou du
châssis à claire-voie (fig. 47, 48, 51).
Entre les sections placées sur la ruche et le-dessus
des cadres, il doit y avoir un passage, soit 6 % à 7 mm.
d’espace. Lorsque les sections sont placées dans des
cadres, les montants et traverses de ceux-ci doivent
avoir une largeur égale à ceux des sections, mais on a
la ressource d’augmenter ou de diminuer l’épaisseur
des lattes, selon la dimension des sections adoptées, de
façon à observer l’espacement de rigueur entre cadres
et parois, ou entre cadres et cadres superposés (6 à
8 mm.).
Les châssis ou casiers à sections, de même que les
boîtes à cadres (si l’on place des sections dans des
cadres), peuvent avoir une surface moindre que celle
de la ruche ; cela est même préférable avec les grandes
ruches. Les espaces non couverts sont fermés au
moyen de lattes, soit mobiles, soit fixées aux parois de
la boîte.
Les sections doivent être amorcées, ou mieux, gar
nies de cire gaufrée très mince que l’on fixe de l’une
des manières indiquées au paragraphe Cire gaufrée
(fig. 22). Avec le petit instrument Parker (fig. 45), la
besogne se fait très promptement. Il se compose d’un
levier relié à une planchette qui se visse sur une table.
Après avoir enduitle levier de miel, on place la section
sur la planchette contre l’arrêt et dessus on introduit
la feuille gaufrée jusqu’à ce qu’elle dépasse un peu la
moitié de la largeur de la section ; on relève l’extrémité
du levier en serrant et on plie la feuille à angle droit
contre celui-ci qui est ensuite retiré. Le bord de la