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habituelle, quelquefois l’encombrement à l’entrée, puis
la présence de mâles et de cellules de reines.
On appelle essaim primaire le premier essaim sorti
d’une ruche, s’il est accompagné de la vieille mère,
c’est-à-dire d’une reine fécondée. L’essaim secondaire
est celui qui sort d’une colonie ayant donné quelques
jours auparavant (généralement 8 à 9 jours) un essaim
primaire. Il est accompagné d’une reine nouvellement
éclose et non encore fécondée. L’essaim tertiaire est
le troisième sorti de la même ruche ; il a également à
sa tête une reine non fécondée, sœur de la précédente.
Les essaims provenant du remplacement d’une reine
morte ou défectueuse mt le caractère de l’essaim
secondaire, c’est-à-dire < ue leur reine est nouvellement
née et encore vierge, et ils demandent les mêmes pré­
cautions.
La reine qui accompagne un essaim primaire est
chargée d’œufs et lourde1 ; aussi l’essaim se pose-t-il
toujours assez promptement après sa sortie et ne
repart qu’après un temps assez long, quand il repart ;
tandis que les essaims secondaires et tertiaires, qui
ont des reines alertes et vierges repartent plus promp­
tement et quelquefois même ne se posent pas du tout
dans le voisinage ; il faut donc se hâter de les arrêter
et de les recueillir. Les essaims primaires ne sont pas
nécessairement suivis d’essaims secondaires, tertiaires,
etc. ; puis on peut prévenir la sortie de ceux-ci en
supprimant dans la ruche qui a jeté l’essaim tous les
alvéoles maternels et en donnant une nouvelle reine2.
On peut aussi rendre l’essaim secondaire ou tertiaire

1. Quelquefois, elle peut à peine voler et tombe devant la ruche
ou ne peut pas même sortir ; dans ce dernier cas, l’essaim rentre de
lui-même. Si la reine est perdue, l’essaim ressortira plus tard comme
secondaire.
2. Les alvéoles supprimés servent au besoin à faire des essaims
artificiels. On peut aussi laisser un alvéole qui fournira la nouvelle
reine.