Page 86 - Les trains miniatures

LE RENVERSEMENT AUTOMATIQUE DE MARCHE 77
prévoir un dispositif dans le genre de celui de la figure 68. Sur
le croquis A de cette figure, le courant entre par F, arrive en a
à l'inducteur, d'où il ressort en b pour traverser l'induit, puis
revenir en F'. Sur le croquis B, le courant arrive toujours en F,
mais à l'inducteur en b, d'où il ressort, cette fois, en a, pour

Fig. 68.

passer ensuite dans l'induit, qu'il traverse dans le même sens.
Les flèches en traits pleins indiquent le chemin parcouru par le
courant. Les flèches en pointillés indiquent le sens de rotation
de l'induit, dans chaque cas.
Il est à peine nécessaire de souligner que les inverseurs peuvent
être conçus selon mille principes différents, du point de vue
mécanique. Il suffit que, du point de vue électrique, ils fassent
le travail demandé.
Sur les locos miniature, on emploie souvent de petits inver-
seurs rotati~, faciles à manœuvrer, non seulement à la main,
mais aussi par d'autres procédés qui constitueront :

LE RENVERSEMENT AUTOMATIQUE
DE MARCHE

Avant d'envisager les différents systèmes, ou plus exactement
certains des nombreux systèmes adoptés ou imaginés, voyons
l'inverseur rotatif généralement employé. C'est, par exemple,
celui de la figure 69. Induit et inducteur du moteur sont réunis
par l'inverseur rotatif, représenté sur le croquis. C'est une simple
surface ronde, en matière isolante (fibre rouge), sur laquelle se
trouvent deux demi-cercles en métal conducteur (cuivre ou
laiton). Il suffit de regarder les deux figures pour voir que la
rotation de l'inverseur d'un simple quart de tour.suffit à inverser
le courant dans l'inducteur, alors qu'il reste de même sens dans
l'induit. A chaque nouveau quart de tour de cet inverseur, la
rotation du moteur est changée de sens. Le troisième croquis de