Page 70 - Les trains miniatures
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OBÉISSANCE AUX SIGNAUX 61
Pour nos travaux d'amateurs, il est intéressant de noter que
la coupure entre les différents cantons n'est effectuée que sur
une seule file de rails. L'autre assure ainsi la continuité du circuit
de traction.
L'OBÉISSANCE AUX SIGNAUX
Il ne s'agit pas ici des règlements concernant cette obéissance,
mais bien du moyen qui va permettre à nos trains miniature de
respecter les indications de chaque signal. Le grand principe du
système est d'une simplicité déconcertante :
Pour faire obéir le train à un signal à l'arrêt, il suffit que la
position de l'armature, au moment qu'elle allume le feu rouge,
coupe le courant de traction à une distance convenable, afin que
la voiture motrice (la première de la rame) vienne s'arrêter devant
ce signal (ou au point protégé après le disque rouge).
Lorsque est présenté un avertissement, un ralentissement,
ou tableau de ralentissement quelconque, il suffit que soit
intercalée, dans le circuit de traction, une résistance de valeur
convenable. Cette résistance est mise en circuit par l'armature
mobile du relais correspondant.
Quand le signal considéré est à voie libre (feu vert), il n'y a
aucun système à envisager.
Résistance.
On appelle ainsi un mauvais conducteur de l'électricité qui
n'est cependant pas un isolant. C'est le cas de l'alliage fer-nickel,
nickel-chrome, constantan, etc ... Inutile de dire qu'il suffit de
s'en procurer de toutes faites. La consommation des petits
moteurs de locomotives, fonctionnant tous sous 20 volts, s'accom-
Reld1!> ae voie P.elei~ d ·ü~nonce
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Fig. 61.
mode très bien d'une valeur de 20 à 30 ohms (l'ohm est l'unité de
résistance). Le mieux à faire est de prendre un ancien rhéostat de
T.S.F., ce qui permet de le régler à une valeur fixe et définitive,
d'après la consommation du moteur à actionner.
Maintenant que nous connaissons le principe de l'arrêt ou du
ralentissement, il n'y a plus qu'à l'appliquer : voici la figure 61.