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INDUSTRIE DE L’EAU. 329

Fig. 146. — Le porteur d’eau à Paris.

de la Vanne. Pour s’y rendre de Paris, on Elle jaillit au milieu d’un bassin en maçon­
prend le chemin de fer du Midi jusqu’à nerie. Avant de tomber dans la Vanne, et
Sens. Là, on abandonne le chemin de fer, tout près de son point d’émergence, elle fait
pour suivre, en voiture, la route de Sens à tourner, par sa chute, un moulin de quatre
Troyes. A une heure de Sens, on entre dans chevaux de force. C’est une eau éminem­
une série de plaines occupées par des prai­ ment limpide, agréable et fraîche.
ries marécageuses, et l’on arrive d’abord au A une demi-heure de marche du village
village de Noé, où se trouve la première de Noé, après avoir traversé de belles plai­
source achetée par la ville de Paris pour nes en culture, on arrive au village de Theil,
l’alimentation de l’aqueduc de la Vanne. où se trouve la source de ce nom, qui peut
La source de Noé, qui fournit 6,000 mè­ fournir 20,000 mètres cubes d’eau par
tres cubes d’eau par vingt-quatre heures, vingt-quatre heures. La source est reçue,
sort de la craie blanche de la Champagne. dès son émergence, dans un magnifique
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