Page 122 - Les merveilles de l'industrie T1
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LE VERRE ET LE CRISTAL.                                 117























































            dans la peinture sur verre. On a d’abord com­  nière la plus facile, par suite de la propriété
            posé des tableaux en assemblant, d’après le   qu’ont les principaux oxydes métalliques (les
            procédé de la mosaïque, des fragments de   oxydes de fer, de cuivre, de plomb, d’or, de
            verres diversement colorés. Plus tard, on a   cobalt, etc.) de se dissoudre dans le verre
            peint des vitres avec des couleurs fusibles   fondu, en formant des silicates, qui sont
            au feu. Occupons-nous d’abord du premier   doués d’une couleur propre, et qui commu­
            de ces moyens, d’autant plus que sa connais­  niquent cette coloration au verre qui les ren­
            sance est indispensable à la description com­  ferme. Un ou deux centièmes d’un oxyde
            plète de l’art général de la peinture sur verre,   métallique mêlés au verre fondu, suffisent
            car la peinture avec des couleurs vitrifiables   pour lui communiquer une couleur intense.
            fait toujours usage de verres uniformément   Le pouvoir tinctorial des oxydes métalliques
            .colorés.                                 est même si grand, que la masse vitreuse pa­
              Le verre blanc peut se colorer de la ma­  raît noire quand elle n’est pas soufflée à une
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