Page 118 - Le jardin potager biologique
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118           LE JARDIN POTAGER BIOLOGIQUE

             Courge et potiron : ne rentrer que des fruits mûrs dans un
           local sec, à l’abri du gel ; les poser sur un lit de paille sèche ou
           sur planches, pédoncule vers le sol, ou les poser sur une face
           latérale.
             Echalotte : au grenier, ou en pièce sèche et fraîche.
             Laitue et romaine d’hiver : en place ; en cas d’hiver rigou­
           reux, recouvrir avec des paillassons que l’on soulève dès
           radoucissement. En jauge.
             Navet : décolleter totalement ; en silo ou en cave (comme
           pour la betterave).
             Oignon de couleur : au grenier ou en local sec non chauffé.
            Panais : comme les carottes (éventuellement on peut les
           laisser en terre tout l’hiver).
             Pomme de terre : en tas, au sec dans une cave ou un local
           très peu éclairé, à température constante mais plutôt basse.
           L’air humide et chaud favorise leur fermentation et la germina­
           tion. Le tas doit être peu élevé (0,50 m environ) et disposé
           sur des planches surélevées si le sol est un peu humide. Si le
           tas est important, pour éviter réchauffement, on intercale
           dans le milieu de la paille sèche ou des branchages. On peut
           également conserver dans de petites caisses en bois. En cas de
           risque de gel, on recouvre de paille. Il est prudent de visiter
           ces réserves régulièrement pour retirer les tubercules abîmés
           et aérer le tas si nécessaire. En silo dont la paille sera recouverte
           d’une importante couche de terre (30 cm environ) dans les
           régions où il gèle fortement.
            Radis noir : fin novembre on les arrache et on coupe les
           feuilles au collet. En cave, ou dans tout autre local abrité, dans
           du sable sec. En silo.
             Salsifis et scorsonère : en place, en protégeant des gelées avec
           de la paille. En cave, dans du sable sec.
             Topinambour : en silo. Le topinambour a tendance à se rider
           rapidement ; toutefois, en laissant les tubercules attachés à
           leur tige, et sans les débarrasser de la terre qui adhère, on
           peu les conserver un certain temps en silo du type n° 4,
           c’est-à-dire en alternant chaque couche avec de la terre. Peut
           également se conserver en place.
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