Page 49 - Decrets mars
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de guirlandes de fleurs et de feuillage au milieu desquels appa-
raissaienf des sentences en prose et en vers. Des mains incon-
nues ayant enlevé les scellés, ils furent réapposés le quatorze
novembre, déchirés une seconde fois, et de nouveau replacés.
Et cependant la police se faisait autour du couvent jour et
nuit! ... Le juge d'instruction se transporta sur les lieux le
30 novembre à 3 ½ h. du soir, à l'effet de constater le carac-
tère et de prendre les preuves de ces touchantes et audacieuses
le 18 décembre 1858, son entrain, sa saiute et bonne gaieté l'ont
rendu nécessaire à toutes nos missions où il savait gagner !"affec-
tion et la sympathie des populations.
R. Père Jean-Marie (François-Marie-Joseph Hudry d'Alhertville,
Savoie), né le 21 décembre 18/i.7, profès le 12 avril 1867; prèt1·e
Je 25 mars. Nous avons déjà parlé de cet orateur distingué de nos
chaires diocésaines.
R. Père Ladislas (Jean Replumaz de Marlioz, Haute-Savoie), né
le 6 janvier 18/i.!i., profès le 10 septembre l871 ; prêtre le 3 juin
1871, ancien attaché aux ambulances militaires en 1870-71. Son
érudition étendue et sa patience au travail en ont fait nn précieux
bibliothécaire que lout le monde va co1;sulter.
Frère Lazare (Paul-Pierre-Clovis Héraut, de l\Jarseille), né le
3 septembre 18/i.O, profès de vœux simples le 20 octobre 1878.
Frère l\larcellin (Jean Pricaz de Viuz Faverges, Haute-Savoie),
né le fO avril 1806, profès le 2 juillet 1833.
Frère Saturnin (Jean-Pierre liron de Vacheresse, llaule-Savoie),
né Je 23 octobre 1830; profès le 25 décembre 1857.
Frère Benoit (Cyprien Arpin de l\Ionlvalezan en Tarentaise), né
le 9 juillet 1850; profès le 16 mai 1869.
Frère Georges ( Hilaire Vachet, d'Alonzier. Haute-Savoie), né
le 21 décembre 1853, profès de vœux simples le 13 février l 876.
Frère Julien (Jean Dupont de Valsavaranche, Val d'Aoste), on
ne lui a donné que quarante-huit heures pour quitter le territoire
Français.
Voilà les hommes que la République regarde comme suspects
et chasse comme dangereux à l'heure même où elle rappelle en
France les bandits qui ont fait une révolution devant les Prussiens,
fusillié les otages et incendié les monuments de la Capitale.