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16e Leçon. - L’ATMOSPHÈRE

1. Air. — L’atmosphère est la masse d’air qui entoure le maxima) et la plus basse (moyenne des minima). Lai
Globe ; son épaisseur serait d’une centaine de kilomètres. carte ci-dessus, qui porte l’isotherme maximale 30° etll
Comme tous les corps, l’air est pesant : un litre d’air l’isotherme minimale 0°, montre que les maxima sel
pèse 1 g. 293. La pression qu’il exerce de haut en bas trouvent dans les déserts de la zone subtropicale, et les!
est appelée pression atmosphérique ; elle se mesure au minima, au centre des terres des hautes latitudes.
moyen du baromètre. Cette pression diminue, à mesure
qu’on s’élève, de tout le poids de l’air laissé au-dessous ; 3. Le vent est de l’air en mouvement. Il est produit!
aussi permet-elle de calculer l’altitude des montagnes et par la différence de température. A la surface du sof,l
les hauteurs atteintes en avion. le vent se dirige des régions plus froides vers des régions^
L’air sec laisse passer la chaleur et la lumière du soleil ; plus chaudes ; or, comme l’air froid est plus dense que I
il ne s’échauffe que par le rayonnement de la chaleur du l’air chaud, on peut dire aussi que le vent se dirige desII
sol. régions de hautes pressions vers des régions de basses pres-U
L’air humide, au contraire, absorbe directement une sions. (Voir 1er croquis.)
partie de la chaleur des rayons solaires ; aussi est-il plus On donne différents noms aux vents, d’après leur I
chaud que l’air sec, toutes choses égales d’ailleurs. Il fréquence, leur température et leur force.
réfléchit également, en partie, les rayons lumineux ; cette 1° D’après leur fréquence, on distingue les vents régu-tl
réflexion de la lumière par l’air humide produit l'arc-en- tiers, les vents périodiques et les vents variables.
ciel, les halos (couronnes lumineuses qui entourent parfois a) Les plus connus des vents réguliers sont les alizés Jl
le Soleil ou la Lune) et le crépuscule (aube et aurore le ils soufflent constamment des tropiques vers l’équateur jl
matin, brune ou crépuscule le soir). mais ils sont déviés, vers l’Ouest, par suite de la rotation I
de la Terre. ( Voir le 2e croquis et la carte ci-dessus.)
2. La température est le degré de chaleur de l’atmo­ b) Parmi les vents périodiques on peut citer les moussonfl
sphère. La chaleur est due au Soleil ; on la mesure avec et les brises.
le thermomètre. Les moussons soufflent, en été, de la mer vers les
La chaleur varie : 1° avec la latitude : elle diminue de terres surchauffées, et, en hiver, des terres plus froides
l’équateur aux pôles d’environ 1 degré par 200 km. ; vers les mers restées plus chaudes. Les moussons d’été,
2° Avec l’altitude : elle diminue d’environ 1 degré venant de la mer, sont humides ; celles de l’hiver, venant
tous les 200 mètres ; des terres, sont sèches. ( Voir la carte ci-dessus.)
3° Avec le voisinage des mers : plus on s’éloigne des La brise journalière des côtes souffle, en été, de la mei
mers, plus les écarts de température augmentent ; pendant le jour (brise de mer) et des terres pendant la
4° Avec l'orientation : les versants sud des montagnes nuit (brise de terre).
sont plus chauds que les versants nord. c) Les vents variables ou irréguliers sont propres aux.
Les isothermes (du grec iso, égal ; thermos, chaleur) zones tempérées.
sont des lignes qui passent par les lieux d’égale tempéra­ 2° D’après leur température, on distingue : les vents
ture. On peut établir : soit des isothermes mensuelles, froids, comme la bise, qui souffle du Nord-Est sur la
saisonnières ou annuelles ; soit des isothermes maximales France, et les vents chauds, comme le simoun du Sahara-
et minimales, passant par les lieux qui ont la même 3° D’après leur force, on distingue les vents doux,,
moyenne de la température la plus élevée (moyenne des comme la brise et le zéphyr, et les vents violents, comme les