Page 95 - Apiculture Moderne
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CONDUITE DU RUCHER.                   91


              Disons ici quelques mots des nowrrisseurs. Il en existe de nom
            breux modèles ; nous n’en pou-
            vons indiquer que quelques-uns.
            Le plus simple de tous consiste
            en une bouteille {fig. 101) qu’on
            emplit de sirop et qu’on ren­
            verse ensuite dans une auge
            quelconque où les abeilles vien­
            nent puiser le miel; le goulot
            est muni d’une toile ou d’une
            petite armature en fer-blanc    a. Levier pour décoller les cadres.
            percée de trous, afin que l’écoulement du sirop ait lieu lentement.
                          En décrivant la ruche Dadant, nous avons parlé
                        de l’auge de nourrissement creusée dans le pla­
                        teau et qu’on remplit au moyen d’un entonnoir
                        fait exprès (v. page 71).
                          M. de Layens indique un nourrisseur en fer-
                         blanc {/ig. 102) qui se place en dessus de la
                         ruche et dans lequel l’écoulement du sirop se fait
                         à travers de petits trous. 11 s’applique au-dessus
                         des cadres, sur une ouverture carrée garnie d’une
                         toile métallique, à tra­
                        vers laquelle les abeil­
                         les viennent recueillir
               Fig. 101.
             Nourrisseur   ce sirop. Cet auteur in­
            de M. Malessard.  dique également un
            a. Récipient en métal
            dans lequel le si top  moyen plus simple au­  Fig. 102.— Nourrisseur de Layens.
            s’écoule par les petits   quel il donne aujour­
            trous de l’armature du           a.  Goulot pour emplir le nourrisseur.
            goulot, sans en dépas­  d’hui la préférence et   b.  Trous par lesquels les abeilles vont
            ser jamais le niveau.                  prendre le sirop.
                         qui consiste dans l’em-
            ploi d’un rayon vide qu’on remplit de sirop épais et qu’on intro­
            duit dans la ruche.
              Le nourrisseur Fusay consiste en un réservoir que l’on fixe en
            dehors de la ruche, et qui communique par un trou avec une auge
            ménagée dans l’épaisseur de la paroi de cette ruche.
              Le nourrisseur de Siebenthal {/ig. 103) se compose de deux
            auges en tôle qui se placent au-dessus des cadres et peuvent à
            la rigueur s’employer isolément. Une cloison mobile est disposée
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