Page 96 - Apiculture Moderne
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92 CONDUITE DU RUCHER.
dans chaque auge, de façon à former un petit canal dans lequel
les abeilles viennent puiser le sirop, sans risquer de se noyer.
Une lame de verre posée au-dessus s’oppose à la déperdition de
la chaleur.
A côté du nourrisseur Siebenthal, nous figurons le nourrisseur
Fig. 104.
Nourrisseur Derosne.
Le sirop se verse en a et a1. Les
abeilles passent par l’ouverture
centrale et viennent le prendre en
Fig. 102 bis. Fig. 103. b et b'. Les planchettes b et b'
sont articulées, de manière à ré
Nourrisseur Raynor. rjourrisseur Siebenthal. gler le débit du sirop.
de M. Derosne {(ig. 104), fort bien conçu; c’est une modification
du nourrisseur anglais.
A signaler aussi le nourrisseur Abbott, d’un emploi très répandu,
et le nourrisseur Brialmont {fig. 105), formé de quatre com-
partiments : deux grands
recevant du sirop, le troi
sième recevant de l’eàu
salée, et le quatrième de
la farine contenue dans
des fragments de rayons.
/O'ÿ.‘io5. — Nourrisseur Brialmont. Certains nourrisseurs,
comme ceux de M. Gariel
et de M. Raynor {fig. 102 bis., permettent de mesurer le sirop
qu’on donne à chaque ruche.
Un moyen fort simple de nourrissement consiste à placer au-
dessus des cadres une rondelle découpée dans un pain de sucre,
et légèrement humectée d’eau, s’il est nécessaire. M. Duchalelle
préconise pour le nourrissement d’hiver, là où il y a danger à
donner aux abeilles un aliment trop liquide, l’emploi du sucre
candi qu’on place à l’état de cristaux directement sur les cadres.