Page 644 - Les merveilles de l'industrie T1
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                                       Fig, 384. — Plan d’un marais salant de l’Istrie.

               E, vanne servant à l’introduction de l’eau de mer; F, canal circulaire ; G, vanne d’admission dans les bassins; H, H, bas­
                  sins d’évaporation ; M, N, deuxième série des bassins d’évaporation; P, tables salantes; R, cristallisoirs; C, vanne
                  servant à l’écoulement des eaux mères ; S, sel récolté.



               êé trouverait notablement diminuée. Cependant c’est   ciel résisterait-il à l’action des pluies, et parvien­
               une opinion bien arrêtée parmi les hommes les plus   drait-on soit par son emploi, soit par l’emploi du
               compétents et les plus éclairés d’Aveiro que la mé­  feutre végétal, à la production d’un sel blanc, pro­
               thode de Sétubal est inapplicable dans cette région.   pre, et peu chargé en matières terreuses. S’il en
               C’est là une question qu’une étude prolongée sur le   était ainsi, nos sels de l’Ouest reprendraient sans
               salin pourrait seule résoudre, et sur laquelle nous   doute cette faveur qu’ils n’ont perdue qu’à cause de
               ne saurions dès à présent établir notre opinion.  la grande quantité de matières terreuses qu’ils ren­
                 « Mais, du procédé d’Aveiro, ce que nous pouvons   ferment : rien, en effet n’empêcherait alors qu’ils ne
               peut-être retenir au profit des sauniers de l’ouest de   pussent lutter contre les sels d’Aveiro et les deuxiè­
               la France, c’est la confection d’un sol artificiel sur   mes récoltes de Sétubal et de Lisbonne (1). »
               les cristallisoirs. Peut-être, tentée par des sauniers
               intelligents, cette opération donnerait-elle dans   (1) Mémoire cité, Annales du Conservatoire des arts cl
               l’Ouest d’excellents résultats, peut-être ce sol artifi­  métiers. 1872, t. IX, page 300.
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