Page 577 - Les merveilles de l'industrie T1
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INDUSTRIE DU SEL. 573
Cette hotte ne repose pas, d’ailleurs, sur la de la chaudière reposant, outre le support que
chaudière même. Pour éviter de la charger lui donnent les murs d’enceinte, sur les pi
d’un tel poids, on suspend la hotte par des liers, H,H. Elle est chauffée par deux foyers,
tirants verticaux en fer, à la charpente du F, F, accolés, mais séparés et chauffés cha
bâtiment. cun par son combustible, sur une grille par
Quant à la manière dont est disposé le ticulière, G,G. La flamme et les gaz chauds
foyer, on s’arrange pour produire une circulent dans les carneaux, E, E, et n’arri
flamme aussi longue que possible, qui aille vent ainsi dans le tuyau de cheminée, MM,
se répandre librement dans l’espace situé qu’après avoir parcouru trois fois l’étendue
au-dessous du fond de la chaudière. Le du fond de la chaudière. L’air chaud qui
foyer est placé au milieu de la chaudière. La s’échappe par le tuyau de la cheminée, M,
flamme s’élève verticalement, et gagne de là traverse un espace T. Cet espace, ainsi
les deux côtés du fond de la chaudière. On chauffé, est un séchoir, dans lequel on porte
modère le tirage au moyen de registres, pour le sel cristallisé, pour le dessécher. Sur le
ne pas atteindre une trop haute température. toit qui recouvre le séchoir on étale une
Nous représentons ici (fig. 354) la coupe certaine quantité de sel, R ; de sorte qu’à
d’une des grandes chaudières employées en l’intérieur comme à l’extérieur de ce séchoir
Bavière pour l’évaporation des eaux salées. la chaleur est utilisée.
Cette chaudière n’a pas moins de 20 mètres On remarque, au-dessous des carneaux de
de longueur, sur6“,5 delargeur.C, estlecorps flamme, E, E, deux conduits à section rec