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était attachée la partie sud d'Annecy, avec les
sections de Loverchy et de Gévrier, et celle de
Saint-Maurice, attachée à l'église de Saint-Domi-
nique, qui comprenait la partie nord d'Annecy,
avec le village de Cran.
Nous citons maintenant M. Bouvet, qui a
laissé des notes manuscrites très intéressantes a
consulter et dont nous ferons fréquemment des
,1 extraits textuels : <, Le premier curé de la paroisse
t
1 « de Saint-Maurice d'Annecy-Nord est Révé-
<( rend Jacques Bouvet, docteur en théologie et
« ès-droits, né au Biot, en Chablais, le 29 no-
« vembre 1751, ordonné prêtre le 29 mai 1779,
« institué curé d'Annecy par patentes du 10
« août 1803 et mis en possession de l'église de
« Saint-Dominique le 24 du même mois, quoi-
<( qu'elle se trouvât alors tellement dévastée qu'il
« ne restait autre chose que les murs. n
Cette nomination était allée surprendre et
affliger l'Oncle Jacques au milieu de ses fonctions
de missionnaire-chef en Chablais, où il était encore
resté depuis le 18 brumaire jusqu'en 1803. On
sait que, depuis le commencement du Consulat
jusqu'à la mise en vigueur du Concordat, les prê-
tres-missionnaires eurent la liberté de leur minis-
tère ; mais ils ne vivaient que des aumônes ou
des souscriptions des familles, ou encore de leurs
moyens patrimoniaux. C'était sans doute un tou-
chant spectacle que ce désintéressement d'un
côté et ce dévouement religieux des populations
d'un autre côté. Il ne contribua pas peu à déter-
miner le Premier Consul à la conclusion du Con-
cordat. N'eût-il pas vu dans le rétablissement d11