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CULTURE FRUITIÈRE — 25I
bourgeons qui repartiront de la souche, on conservera le
plus vigoureux pour reformer le cordon. On peut également
coucher en terre un sarment qui développera des racines
adventives et sera traité comme un jeune plant.

Maladies. — Oïdium (Uncinula spiralis). — Caractérisé
par une efflorescence blanc grisâtre sur tous les organes verts.
Les grains se fendent, laissant voir leurs pépins. Soufrer
préventivement : i° quand les pousses ont 7 à io centimètres;
20 à la floraison; 30 quinze jours avant la véraison. Aussitôt
après la chute des feuilles, badigeonner les sarments avec une
bouillie contenant, pour 100 litres d’eau, 3 kilogrammes de
chaux vive et 150 grammes de permanganate de potasse.
Mildiou (Plasmopara viticola). — Cette maladie attaque
tous les organes verts. Les feuilles sont tachées sur les deux
faces : l’inférieure présente une efflorescence blanche; les
taches deviennent brimes et sèches et les feuilles tombent.
Les grappes sont également atteintes. Traiter préventive­
ment à la bouillie bordelaise : i° quand les poussés ont 10
à 15 centimètres; 20 après la floraison; 30 six semaines après,
en visant bien les grappes.
Black-rot (Guignardia bidwellii). — Ce champignon s’at­
taque d’abord aux feuilles, puis aux grains, qui sèchent.
Les taches, plus ou moins rondes, sont ponctuées de points
noirs brillants en cercles. Maladie à redouter dans le Sud-
Ouest. Traiter préventivement à la bouillie bordelaise dès
que la vigne est nettement débourrée, puis tous les mois.
Anthracnose (Manginia ampelina). — Cette maladie pré­
sente trois aspects : Yanthracnose ponctuée, qui détermine
des points noirs sur les sarments et les nervures des feuilles,