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CULTURE FRUITIÈRE — I77
En principe, les coursonnes doivent être courtes et, lors­
qu’elles se trouvent trop allongées à la suite de plusieurs
tailles, il convient de les raccourcir (Jig. 76) et même de les
tailler à quelques millimètres de leur base (poirier, pom­
mier, abricotier). La coursonne doit être simple et, lorsqu’elle
est ramifiée, on la taille sur la ramification la plus faible,
celle qui est horizontale de préférence à la verticale. Sur les
arbres appliqués contre un mur, les coursonnes sont dispo­
sées en arêtes de poisson ; on supprime celles qui prennent
naissance en arrière ou en avant. Sur les cordons horizon­
taux, on enlève celles qui naissent au-dessus du cordon au
bénéfice des latérales ou des inférieures.
Les coursonnes de poirier et de pommier portent à la fois
des yeux, des dards et des boutons à fruits, et se prêtent à
la formation de pousses et de fruits. Sur les arbres à noyaux
(pêcher, prunier, abricotier, cerisier), le rameau qui vient
de porter des fruits ne peut plus en porter l’année suivante;
aussi faut-il s’efforcer de favoriser les pousses de rempla­
cement à la base, sous peine de voir les coursonnes s’al­
longer en se dénudant.

Principes de la taille d’été. — La taille d’été, qui a
pour effet de corriger et de compléter celle d’hiver, com­
prend : l’ébourgeonnement, le pincement, la taille en vert,
le palissage en vert, le cassement, l’éclaircissage des fruits,
l’effeuillage, l’ensachage. »
i° Ébourgeonnement. — Il consiste dans la suppression
des bourgeons jugés inutiles ou nuisibles au profit des pro­
ductions conservées. Il est indispensable pour la vigne et
le pêcher, et devrait être étendu au poirier et au prunier.
FARFAII JARDINIER. 12