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176 — LE PARFAIT JARDINIER

L’amputation d’une branche importante se fait à la scie
en partant à fleur d’écorce en a pour aboutir en b, à quelques
millimètres de la naissance de la branche (fig. 75). Les
coupes importantes sont parées à la serpette, puis recou­
vertes de mastic ou de goudron de Norvège pour em­
pêcher le dessèchement ou la pourriture des tissus.

Principes de la taille d’hiver. — La sève se porte de
préférence aux extrémités des branches, notamment des
branches verticales. En supprimant l’extrémité de celles-ci,
on refoule cette sève dans les bourgeons latéraux.
Sur un arbre peu vigoureux, tailler court (à un ou
deux yeux); sur les arbres de bonne végétation, tailler à
trois yeux et plus. Si l’arbre est emporté dans sa végéta­
tion, on cessera de le tailler pendant une année. On tiendra
court les branches des sommets et long les branches infé­
rieures; on ne cherchera à obtenir un étage supérieur
qu’après avoir bien établi l’étage inférieur.
Sur un arbre, toutes les branches doivent être équili­
brées et, si elles ne l’étaient pas, on y remédierait en :
i° Taillant court la forte et long la faible;
20 Redressant la faible et inclinant la
forte;
30 Pinçant tôt la forte et tard la faible.
De la vigueur de l’arbre dépendent
le nombre et la longueur des branches
à lui donner.
Les coursonnes voisines du sommet
seront tenues moins longues et pincées
ment d’une coursonne. plus tôt que celles de la base.